D'un avenir sans silence à finir on procède avec la même règle qu'avec la profondeur de champ : il faut fermer l'optique pour que tout devienne net ; où à l'inverse, prêcher la pleine ouverture pour que le sujet se découpe dans le flou de l'azur.
Cul nu, Trou nu, Vie nue, Corps nuDu fond de mes entrailles je me réveille à demi-nue, à demi-vue, à demi-cru, et j'écris, j'écris.
J'écris pour ne pas me laisser tomber nu
La colère qui m'éveille, qui me lève, qui m'entraîne à baver ton corps nu.
Non, non, non, je ne rendrai pas les larmes
Non, non, non, je ne réduirai pas ma vie
En tout cas pas ainsi.
Croyances, perspectives, fulgurances, desservis.
Suis-je là à ce point déposé
Au bord de mon dire, avec le tien en moi et qui fait rage, et qui fait signe.
Dis-le toi, entends-toi ! Si, si, si ! Il y a moi quand tu pars ainsi
Et puis il y a ses prémices, un travail accompli, entendu, maintenu, entretenu,
Pas renoncé à finir
.Alors je dois réduire, je dois réduire, réduire pour vivre.
Fin des perspectives. Incroyable confirmation de l'expérience de la chute du mot aux pieds de mon temps nu,
Corps nu, désir nu, mots nus.Incroyable expérience du laisser tombé, laisser filé, laisse couler, laisse suinter,
Cordon quand tu nous tiens.
J'ai détaché le lien, j'ai coupé l'avenu et conservé le mien.
Cordon quand tu nous tiens, il ne nous en reste rien,
Rien juste quelques mots, Quelques traits, un seul,
Tout se réduit.
Au cordon de la bourse,
À qui ces mots font détours ? L'image ne peut se lire si elle n'est pas à notre insu révélatrice d'un in-sondé, d'un imparfait, d'un impensé. C'est là sa puissance et son règne, nous suspendant d'un temps que l'on aurait voulu voir passer.
Étrangement cela faisait dix, cela faisait mille ans que je n'avais pas vu ce bord de trou à ce point détouré de ses entours, aussi et si longtemps familier à moi-même. Et voici que par la grâce d'un mouvement engagé de la nuit ce trou, cette anse, ce fond et son tréfonds, se trouvent inondés d'une autre nature.
Par le truchement des mots, par la vivante et stimulante immersion des songes, baigné, le trou s'ouvre et se détoure ; son bord s'assouplit des morts qui le couvaient et l'obstruaient sans détour.
Qui sont ses morts ?
À quelles funérailles leurs corps ont suspendu cet ordre ?et pour quelle procession je les ai à ce point confinés à mon tour, au point d'en inoculer le jour ?Mon assise en est restée marquée de ne plus voir humour libérer de son joug.
Alors si les rêves font un peu en ces temps obstacle aux nouvelles du jour, le monde est tant à nouveau devenu familier de sa ronde où l'on détruit et met en ruine tout ce qui peut se relever désiré, vivre, libre.Il me faut accueillir ce nouveau trait, débord de mon trou :l'accueillir et cueillir, avec la solitude, son jour.
Alors pour ne pas inoculer ce mouvement, ne pas faire comme si de rien il n'était le signe,je laisse à mes pensées et mes mots le soin d'écouler sous ces traits les lignes dont je tire depuis tant de temps de bord à mon exil.
Tendre, de tes mains j'embrasse mon avenir et desserre mon insu.
Tour d’écrou
Modèle créé par Alyzéa PLACIDE
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